National | Par Didier Bouville

50 % de produits de qualité et durables dans les cantines en 2022

Le décret fixant les dispositions d’application de l’article 24 de la loi EGalim, et relatif aux nouvelles obligations pour les établissements de restauration collective a été publié le 24 avril.

Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, qui salue cette publication, estime que la restauration collective, qui représente chaque année 3,7 milliards de repas servis dans notre pays, constitue un formidable levier de progrès pour accélérer la transition vers une alimentation plus saine, durable et accessible à tous.

Ainsi, au plus tard le 1er janvier 2022, les repas servis en restauration collective dans tous les établissements chargés d’une mission de service public devront compter 50 % de produits de qualité et durables, dont au moins 20 % de produits biologiques.

Un communiqué du ministère précise que ce décret spécifie notamment les catégories de produits entrant dans les objectifs d’approvisionnement et les modalités. Le texte complète le décret du 15 avril 2019, relatif à l’expérimentation de l’affichage obligatoire de la nature des produits entrant dans la composition des menus et celui du 12 avril 2019, relatif à l’instauration des comités régionaux de l’alimentation.

Le ministère précise que Didier Guillaume a tenu à ce que le Conseil national de la restauration collective (CNRC), installé le 13 mars dernier, assure le suivi de la mise en œuvre opérationnelle de ces différentes mesures concernant la restauration collective et l’accompagnement des professionnels au niveau national.

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Photo DRDans le cadre de la loi Egalim, la restauration collective doit introduire au minimum 50 % de produits de durables et de qualité, dont au moins 20 % de produits issus de l’agriculture biologique, d’ici 2022. Cependant, le projet de décret fait bondir les représentants des différents maillons de la filière qui « alertent les pouvoirs publics sur les effets dommageables du projet de décret », dans un communiqué publié le 8 mars par la FNSEA, JA, Coop de France, l’APCA, Geco Food Service, Restau’co, CGI et le SNRC.Les organisations dénoncent en effet une liste trop restreinte des produits éligibles : «Nous avions obtenu dans le cadre de la loi EGAlim que les produits locaux et l’ensemble des démarches…