National | Par Didier Bouville

L’Anem veut une vraie place de l’agriculture de montagne dans la PAC 2020

L’association nationale des élus de la montagne (Anem) a interpellé le 30 juin le gouvernement sur l’importance de maintenir une agriculture de montagne dynamique dans le cadre de la future PAC.

Essentielle pour l’aménagement et l’économie de ces territoires, cette agriculture nécessite, pour l’Anem, des soutiens spécifiques pour compenser les handicaps naturels, favoriser l’installation, compenser le surcoût de la modernisation des bâtiments d’élevage et encourager la qualité.

La future PAC devra donc donner à l’aménagement du territoire « une place visible », permettre l’arbitrage des Etats membres concernant l’équilibre des accords de branche entre producteurs et transformateurs, de conserver les mêmes moyens pour les zones agricoles défavorisées, se doter d’outils de gestion de crise « accrus et facilement mobilisables », ainsi que d’une politique de régulation des prédateurs « pragmatique », indique l’Anem.

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Pas moins de 48 parlementaires, députés et sénateurs, de toute obédience politique ont organisé, le 17 septembre une conférence de presse autour du député André Chassaigne (PCF, Puy-de-Dôme).Appelant les autorités françaises et européennes à ne « pas sacrifier l’élevage de montagne », ils ont repris, peu ou prou, les arguments défendus une semaine auparavant par l’Association nationale des élus de la montagne auquel s’était joint le collectif agricole Inter-massifs. Les Aveyronnais Anne Blanc, Stéphane Mazars et Arnaud Viala font partie des 48 parlementaires présents.Toutes et tous demandent notamment que «les éleveurs conservent, au moins à leur niveau actuel, les aides couplées du premier pilier de la PAC dont dépend entièrement la survie de leurs exploitations». Pour eux, il est indispensable…