National | Par Didier Bouville

Lait de vache : la reprise de la collecte se poursuit en novembre (Agreste)

La reprise de la collecte laitière amorcée cet été s’est poursuivie en novembre et décembre 2013, selon une note Agreste conjoncture publiée le 28 janvier (+3,8 % par rapport à novembre 2012 et, selon des estimations, +4,5 % par rapport à décembre 2012).

« La revalorisation du prix du lait et l’augmentation du cheptel de vaches laitières dynamisent cette reprise de la collecte », analyse le service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture.

En novembre 2013, le prix du lait était supérieur de 55 euros les mille litres par rapport à l’année précédente.

« Les régions de l’Ouest sont toujours les plus dynamiques », précise Agreste : + 8,5 % en Pays de la Loire, + 8,3 % en Bretagne et + 6,7 % en Basse-Normandie.

Malgré cette reprise, le quota reste sous-réalisé, le déficit avoisinant le million de tonnes.

Dans les pays du nord de l’Europe, la collecte reste très dynamique, avec un prix du lait payé aux producteurs très attractif (398 €/1 000 litres en Allemagne et 435 €/1 000 litres aux Pays-Bas et en Irlande).

La hausse des disponibilités est essentiellement valorisée par l’industrie en poudres de lait, pour lesquelles la demande internationale est forte.

La fabrication des produits de grande consommation (lait liquide, yaourts) est en retrait, à part les fromages à pâte pressée non cuite.

 éleveurs+lait+vache

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Promise par l’interprofession laitière (Cniel), il y a deux ans, dans son plan de filière à l’issue des États généraux de l’alimentation, la démarche «France Terre de Lait, la filière laitière s’engage» a été lancée le 14 janvier.Cette démarche de responsabilité sociétale est «d’une envergure assez inédite», relève Caroline Le Poultier, directrice générale du Cniel. En effet, elle est commune à l’ensemble des acteurs de la filière (le Cniel comprend depuis 2019 un collège commerce, distribution et restauration) et servira de «socle commun à tout le lait et les produits laitiers» français.Elle reposera sur quatre axes de performance: économique et sociale (attractivité des métiers, meilleure rémunération des éleveurs…), sanitaire, alimentaire et de production responsable (environnement et bien-être animal).Chacun de ces…