Aveyron | National | Par Didier Bouville

Viandes françaises : action de communication à Paris avant la manif du 3 septembre [point de vue]

Photo Actuagri

Interbev et Inaporc ont organisé mardi 25 août une opération de communication grand public dans les gares parisiennes de Lyon et Montparnasse. Cette opération de promotion de la viande française s’est poursuivie par un barbecue dans les jardins du ministère de l’agriculture. Rappelons, par ailleurs, que la FNSEA et les JA appellent à une manifestation nationale à Paris ce jeudi 3 septembre. Le point de vue de Jean-François Cazottes (photo ci-dessous), président de la section ovins viande de la FDSEA.

– Quel était l’objectif de cette action ?

«Une centaine de représentants des sections bovine, porcine, et ovine, dont 4 Aveyronnais, sont allés à la rencontre des consommateurs pour les sensibiliser aux enjeux du «manger français». Nous avons ainsi pu échanger sur l’impact économique de l’élevage français, qui crée de la valeur ajoutée et de l’emploi, grâce aux nombreux outils de la filière. Nous avons aussi expliqué que, dans les zones à handicap, l’élevage était la seule alternative contre la friche. Enfin, nous avons aussi eu l’occasion d’user de pédagogie pour que les consommateurs soient au fait des règles de l’étiquetage d’origine, et soient eux-mêmes vigilants lors de leurs achats.

– Comment s’est passé le rendez-vous au ministère ?

Le barbecue était son initiative. J’ai été très surpris de voir qu’environ la moitié du gouvernement était présente, y compris François Hollande et Manuel Valls. A leurs côtés, il y avait quasiment tous les acteurs de la filière, y compris les enseignes de la grande distribution. A travers cette invitation, le gouvernement a voulu montrer qu’il est mobilisé sur les problématiques de l’élevage.

– Comment envisagez-vous la suite??

La manifestation de ce jeudi 3 septembre à Paris est primordiale. Les Aveyronnais se doivent d’être au rendez-vous. De plus, nous ne devons pas baisser la garde, car, même si les enseignes envoient des signaux positifs, nous devons nous assurer de pérenniser ce mouvement».

Propos recueillis par B. CAREL

Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 27 août 2015.

 éleveurs+ovins+FNO

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